Consciente de l’importance des enjeux liés à l’atténuation des changements climatiques et des nouvelles opportunités de financement, de transfert de technologies et de renforcement de capacités qui lui sont liées, la Tunisie s’est engagée, aux termes de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), à :

  • Entreprendre des mesures d’atténuation des changements climatiques en limitant les émissions de gaz à effet de serre et accumulant des bénéfices corrélatifs en termes de développement durable.

  • Publier des rapports sur ces mesures d’atténuation, rendre compte des politiques envisagées et actions engagées et les mettre à jour régulièrement.

En tant que point focal national Changement Climatique, le Ministère chargé de l'Environnement est chargé de la coordination des travaux ayant trait aux activités habilitantes préconisées par la CCNUCC.

L’ANME, en tant qu’organisme chargé de la coordination de la politique d’atténuation dans le secteur de l’énergie, a joué un rôle important dans la préparation et la supervision de tous les travaux liés au secteur de l'énergie et faisant partie intégrante des activités habilitantes.

Dans ce cadre, la Tunisie a soumis :

  • L’inventaire national des émissions de gaz à effet de serre

  • Trois Communications Nationales : la première en 2001, la deuxième en 2014 et la troisième en 2019

  • Trois Rapports Biennaux : Le premier Rapport Biennal en 2014, le deuxième en 2016 et le troisième en 2022.

  • La première Contribution Déterminée au niveau National (NDC) en septembre 2015 et qui sera mise à jour en 2020.

  • La Contribution Déterminée au niveau National actualisée (CDN actualisée) en octobre 2021

En ratifiant l’Accord de Paris, la Tunisie s’est engagée aussi à formuler et à communiquer à la CCNUCC sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), à long terme (2050) conformément à l’article 4 paragraphe 19 de l’Accord de Paris et paragraphe 35 de la décision 1 de la COP 21 et ce afin d’aligner la trajectoire de son économie sur la voie d’une croissance bas carbone.

 

  • 35%
    Taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production d’électricité en 2030
  • 30%
    Réduction de la demande d’énergie primaire en 2030 par rapport à un scénario tendanciel
  • 45%
    Réduction de l'intensité carbone en 2030 par rapport au niveau de 2010